martes, 27 de octubre de 2009

JEROME BARRY

Autor de relatos de misterio, nacido en Brooklyn, Nueva York en 1894 y muerto en esa misma ciudad en 1975. Su principal detective es el dependiente de establecimiento de bebidas, Chick Varney. Leopard Cat's Cradle (Doubleday, Doran & Company, New York, 1942) es una de sus principales obras. Fue publicada en castellano en la Biblioteca Oro bajo el título de La cuna del gato.

H. ASHBROOK

Nacida en 1896 y muerta en 1946, Susannah Shane escribió bajo el seudónimo de H.(arriet) Ashbrook. El principal protagonista de sus novelas es Philip Spike Tracy. La Biblioteca Oro publicó "El misterio de la cebolla púrpura".

lunes, 26 de octubre de 2009

WILLIAM ARD - JOURNAL D'UNE SAUTERELLE

Version française

William Ard, Journal d'une sauterelle, Coll. Série Noire nº 151, Gallimard, Paris, 1953

Los primeros números de la Série Noire de Gallimard son una fuente inagotable de sorpresas, todas ellas agradables. La penúltima que ha pasado por nuestras manos es la narración del novelista norteamericano William Ard titulada The Diary (Rinehart and Co., New York, 1952) aparecida en Francia como Journal d'une sauterelle (literalmente, Diario de una jovencita) y en castellano como El diario (Jacobo Muchnik, Buenos Aires, 1955). En la novela, el atractivo detective Timothy Dane se ve envuelto en una compleja trama político-criminal que gira en torno a la desaparición del diario íntimo de la hija de un potentado que pretende hacer su entrada en la política para postularse al cargo de gobernador. Como buena niña malcriada, Diane Rebow, autora del controvertido diario, se interesa por todo y por nada. Lo mismo frecuenta los countries más selectos del estado de Nueva York que los más infectos antros de la ciudad, como el club "El Blanco", donde trabará conocimiento con el drogadicto y camello de tres al cuarto Ricci Navarro, con quien intima y se estrena, entre otras cosas, en el secreto placer de aspirar el humo de la marihuana.

Cubierta de un ejemplar de The Diary en edición de bolsillo, publicada por la Popular Library Paperback de Nueva York en 1953. La ilustración es mucho más prudente que otras de libros del mismo autor aparecidas posteriormente en esa misma editorial.

Navarro roba el diario a la chica con la aviesa y, como se verá, más que peligrosa intención de extorsionar a su creso progenitor. Es entonces cuando entra en danza Timothy Dane, joven pero experimentado investigador privado que tendrá por misión llegar a un acuerdo con Navarro para entregarle un buen fajo de billetes a cambio del dichoso diario. Todo empieza a ponerse feo cuando lo que se encuentra Dane en el piso superior de "El Blanco" no es otra cosa que los restos mortales del aprendiz de extorsionador con una buena cantidad de plomo encima. Pero el agudo detective enseguida se da cuenta de que algo que no encaja. Parece que antes de liquidar a Navarro alguien le propinó una fea, pero que muy fea, paliza...

Aquí les dejo, con la intriga de saber como sigue un relato que tiene su punto de emoción, su tanto de intriga y, lo que siempre es de agradecer, un buen cast de chicas guapas y bien formadas que pasean sus encantos por la mansión del millonario Sr. Rebow. En la línea de lo más hard-boiled de principios de los cincuenta, The Diary rezuma el almizcle característico de los mejores relatos del género. William Ard sabe como manejar los recursos narrativos para hacer que el lector no pierda uno solo de los detalles de la acción.

Cartel publicitario de la versión española de la película de Alfred Hitchcock, La soga (1948), cuya campaña de promoción dirigió William Ard, por entonces empleado de la Warner Bros.


Buen conocedor, según sus escuetos biógrafos, del territorio que describe en sus novelas, nada escapa a su implacable mirada, ni los policías venales, ni los políticos corruptos, como tampoco los mafiosos italianos que tratan de dar la impresión de ser personas decentes poniendo cara de ciudadanos ejemplares cuando se les pregunta por sus sucios tejemanejes. Por encima de todo, un Timothy Dane quien, si bien responde al cliché de detective duro, buen encajador y mejor pegador, además de guapo que trae a todas de calle, presenta al mismo tiempo no pocas dosis de sentido común y un moderado sentido del humor. Ciertamente, un serio candidato a entrar, como mínimo, en un honroso "top 30" de los detectives privados de la más negra de las series.

* * *

William Ard (1922-1960) firmó algunas de sus novelas con este su nombre auténtico, aunque en muchas otras utilizó los seudónimos de Ben Kerr, Mike Moran, Thomas Wills y Jonas Ward, este último para la serie de novela dedicadas al amable protagonista de sus westerns, llamado Buchanan, a quien dedicó una amplio número de relatos. Lou Largo y Danny Fontaine fueron otros de los personajes creados por la pluma de William Ard. Trabajó como publicitario de la Warner Bros., donde asumió, entre otras, la responsabilidad de promociar la película Rope (La Soga, 1948) de Alfred Hitchcok.

© Acotaciones, 2009


SÉRIE NOIRE: WILLIAM ARD - JOURNAL D'UNE SAUTERELLE


William Ard, Journal d'une sauterelle, Coll. Série Noire nº 151, Gallimard, Paris, 1953

Les premiers numéros de la série Noire de Gallimard constituent une source inépuisable pleine d'agréables surprises. L'avant-dernière dont nous avons pu jouir jusqu'à présent est la narration du romancier américain William Ard qui porte le titre The Diary (Reinhart & Co., New York, 1952), roman paru en France sus le titre de Journal d'une sauterelle (traduction de J.G. Marquet), dont la version espagnole reçut celui de El diario (Jacobo Muchnik, Buenos Aires, 1955). Dans ce roman, l'attirant detective Timothy Dane se voit mêlé à une complèxe affaire politico-criminale qui tourne autour de la disparution du journal intime de la fille d'un gros magnat prêt à faire son entrée dans la politique comme candidat au poste de gouverneur. Comme tout enfant gâté, Diane Rebow, auteur du controversé journal, s'intéresse à tout et à rien. Nous la trouvons fréquentant les countries les plus chic de l'État de New York en même temps qu'elle se balade dans les plus infectes boîtes du patelin. Comme le club "El Blanco", où elle fera la connaissance du camé et dealer de rien du tout Ricci Navarro, avec qui elle tiendra de propos cofidentiels qui vont lui amener à faire son début dans le secret plaisir de l'aspiration de la fumée de la marijuana.

Couverture d'un exemplaire de The Diary en format poche, publié par Popular Library Paperback de New York en 1953. L'illustration est beacoup plus prudente que celles qui vont paraître plus tard dans des livres du même auteur de la même éditorial.

Profitant de son ascendant récemment acquis, Navarro va voler le journal de la fille dans l'espoir de pouvoir chanter un papa bourré de fric. C'est justement à ce moment là que Timothy Dane entre en scène. Jeune homme, mais déjà chevroné investigateur privé, Dane aura pour mission de passer un marché avec Navarro pour obtenir de lui le fichu journal, tout cela en échange d'une grosse liasse de dollars. L'histoire commence à prendre une mauvaise tournure lorsque Dane, monte au premier étage de "El Blanco" et se heurte avec la dépouille mortelle de l'apprenti de chanteur, qui porte une sacrée quantité de plomb sous la peau. Le fin detective se rend compte cependant qu'il y a quelque chose qui ne marche pas avec le machabbé. Il semble qu'avant de descendre Navarro quelqu'un s'est donné la peine de lui administrer un très vilain passage à tabac...

Je vous quitte ici, tout en vous laissant la curiosité de connaître la suite d'un récit que tient sa dose d'émotions, un certain suspense et, qui plus est, un excellent cast de jolies filles aux curves séduisantes prêtes à répandre ses charmes dans le quatre coins de la mansion du milliardaire Mr. Rebow. Dans le style le plus hard-boiled du début des années cinquante, The Diary dégage du parfum charactéristique des meilleurs récits du genre. William Ard sait maîtriser les resources de la narration de façon que le lecteur ne manque le moindre détail de l'action.

Affiche publicitaire de la version espagnole du film d'Alfred Hitchcock, La Corde (1948), dont la campagne de promotion fut menée par William Ard, à l'époque employé de la Warner Bros.

En tant que connaisseur, d'après ses biographes, du territoire qu'il décrit dans ses romans, que ce soient les policiers vénaux, les hommes politiques corrompus où les mafieux italiens qui font mine de personnes décentes et de citoyens exemplaires lorsqu'on leur demande pour ses sales affaires, rien n'échappe à son regard impitoyable. Dans ce scénario, un Timothy Dane, très dans le genre du detective rocheux, qui encaisse des gnons de gars costauds avec autant d'aisance qu'il leur en livre, mais qui pourtant s'avère en même temps comme un type possedant un remarquable sens commun, dont les rares veines d'humeur aigu ne sont pas d'ailleurs à mépriser. Certes, un sérieux candidat à se mettre sur les honorables rangs du "top 30" des detectives privés de la plus noire des séries.


* * *

William Ard (1922-1960) signa quelques romans avec son nom authentique, bien que dans d'autres il préférera d'utiliser des noms de plume tels que Ben Kerr, Mike Moran, Thomas Wills et Jonas Ward, ce dernier dans la série de récits consacrés à l'aimable héros de ses westerns, Buchanan, auquel il va consacrer un très large nombre de narrations. Lou Largo et Danny Fontaine furent d'autres personnages crées par la plume de William Ard. Avant que le succès vienne, il gagnait sa croûte comme publiciste de la Warner Bros., où il fut responsable de mener la campagne de promotion du film Rope (La Corde, 1948) d'Alfred Hitchcock.


© Acotaciones, 2009, por la traducción y el texto original


miércoles, 21 de octubre de 2009

DAVID DODGE - LE CALUMET DE LA GUERRE


David Dodge, Le calumet de la guerre, Coll. "Série Noire" nº 150, Gallimard, Paris, 1953

Detectives de ficción ha habido muchos, pero pocos han sido ciertamente los elegidos para ingresar en el panteón de los personajes eternos. En este caso, James "Whit" Whitney, criatura del escritor norteamericano David Dodge, seguramente yace olvidado junto a su inventor en algún rincón del cementerio de la bella ciudad de San Miguel de Allende, en el estado mejicano de Guanajuato. De profesión censor jurado de cuentas en la ciudad de San Francisco, "Whit" se convierte en detective a la fuerza tras el asesinato de su socio George McLeod en la primera de las novelas que componen la serie en que Dodge le convierte en protagonista, Death and Taxes (The MacMillan Company, New York, 1941). El relato que justifica esta entrada, Le calumet de la guerre (It Ain't Hay -que quizá podría traducirse por ¡No es heno!), cierra el ciclo dedicado al asesor fiscal. Apareció publicada por entregas, a partir del número de noviembre de 1946 del célebre magazine Blue Book.

Magnífica cubierta de la primera edición de It Ain't Hay (Simon & Schuster, New York, 1946). Nótese la excelente recreación de los efectos maléficos que en el consumidor inmoderado produce el humo del cannabis sativa.

Con créditos de ese mismo año, la editora neoyorquina Simon & Schuster imprimiría los ejemplares de la edición hard cover. La trama es simple pero lo suficientemente elaborada para hacer del relato una lectura recomendable. En una San Francisco invadida por el humo de la marihuana procedente del otro lado de la frontera, el contrabandista Barney Steele pretende hacerse con los servicios de Whitney para lavar el dinero generado a partir del tráfico ilícito de la droga. Ante la negativa del fiscalista a formar parte del juego, el rudo Steele le envía a sus matones, quienes le proporcionan una paliza de aúpa. No les descubro más sobre el entretenido argumento de una narración en la que se fuma mucha marihuana, se bebe en cantidades industriales y por supuesto también se mata con relativa facilidad. Entre las curiosidades del relato se cuenta el hecho de que uno de los que colaboran con "Whit" en su venganza sobre el traficante Steele es un pescador de la bahía de San Francisco... ¡nacido en España!.

Cartel de la versión española de To Catch a Thief (Atrapa a un ladrón, 1955)película de Alfred Hitchcock basada en la novela del mismo nombre de David Dodge

Retazos de castellano aparecen a lo largo del mismo, pues el número de mejicanos que pululaban a mediados de los cuarenta por la ciudad del Golden Gate debía de ser considerable. Acostumbrados por los telefilmes americanos de los años setenta a conocer ya sea el paisaje urbano interior de la ciudad, con sus cuestas y sus tranvías, ya sea los alrededores del famoso puente, en Le calumet de la guerre el interés del autor se vuelve hacia los tugurios de la costa, del puerto pesquero y de las playas adyacentes a la ciudad californiana. Todos ellos tan interesantes como puedan ser cualesquiera otros antros de los que pueblan la novela negra desde sus comienzos. En suma, una buena narración detectivesca salpicada aquí y allá por trazos de un moderado -en comparación con otras de la misma época- estilo hard-boiled.

* * *

David Dodge, nacido en Berkeley (California) el 18 de agosto de 1910, fue un autor particular. Al igual que su personaje, Dodge fue asesor fiscal antes de dedicarse por completo a la literatura popular. Su gran pasión fueron los viajes. Solía decir que mientras otros escritores viajaban para reunir material sobre el que escribir, el escribía para reunir dinero con el que viajar. Vivió con su mujer y su única hija en Francia, en Perú, en Guatemala y en Méjico. Allí, en San Miguel de Allende, donde muchos soldados norteamericanos (Dodge lo fue de la Navy) decidieron trasladarse una vez concluida la segunda guerra mundial, , le sorprendería la muerte en agosto de 1974. La obra que le proporcionó mayor renombre fue To Catch a Thief (Random House, New York, 1952) ya que fue llevada al cine por Alfred Hitchcock en 1955, en la película del mismo nombre, con Cary Grant y Grace Kelly desempeñando los papeles protagonistas.

© Acotaciones, 2009


David Dodge
(cortesía de la página web www.david-dodge.com, creada en su memoria)