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viernes, 4 de febrero de 2011

JAMES M. FOX – RENVERSEZ LA VAPEUR!


James M. Fox, Renversez la vapeur!, Coll. Série Noire nº 346,
Gallimard, Paris, 1956

Si recorrer las páginas de cualquiera de los libros que integran esa auténtica Biblioteca Mayor del género que es la Série Noire de Gallimard siempre constituye un deleite para el aficionado, aún lo es más cuando el relato escogido reúne, sin excepción, todos los ingredientes propios de un particular estilo de narrar historias que no sólo ha conseguido doblar la esquina del milenio manteniendo una relativa buena salud, sino que parece reverdecer en esta edad de hierro nuestra en la que los estantes de las librerías están tan llenos de autores aclamados como de pésimos narradores, resultando ser unos y otros las mismas personas

lunes, 26 de octubre de 2009

SÉRIE NOIRE: WILLIAM ARD - JOURNAL D'UNE SAUTERELLE


William Ard, Journal d'une sauterelle, Coll. Série Noire nº 151, Gallimard, Paris, 1953

Les premiers numéros de la série Noire de Gallimard constituent une source inépuisable pleine d'agréables surprises. L'avant-dernière dont nous avons pu jouir jusqu'à présent est la narration du romancier américain William Ard qui porte le titre The Diary (Reinhart & Co., New York, 1952), roman paru en France sus le titre de Journal d'une sauterelle (traduction de J.G. Marquet), dont la version espagnole reçut celui de El diario (Jacobo Muchnik, Buenos Aires, 1955). Dans ce roman, l'attirant detective Timothy Dane se voit mêlé à une complèxe affaire politico-criminale qui tourne autour de la disparution du journal intime de la fille d'un gros magnat prêt à faire son entrée dans la politique comme candidat au poste de gouverneur. Comme tout enfant gâté, Diane Rebow, auteur du controversé journal, s'intéresse à tout et à rien. Nous la trouvons fréquentant les countries les plus chic de l'État de New York en même temps qu'elle se balade dans les plus infectes boîtes du patelin. Comme le club "El Blanco", où elle fera la connaissance du camé et dealer de rien du tout Ricci Navarro, avec qui elle tiendra de propos cofidentiels qui vont lui amener à faire son début dans le secret plaisir de l'aspiration de la fumée de la marijuana.

Couverture d'un exemplaire de The Diary en format poche, publié par Popular Library Paperback de New York en 1953. L'illustration est beacoup plus prudente que celles qui vont paraître plus tard dans des livres du même auteur de la même éditorial.

Profitant de son ascendant récemment acquis, Navarro va voler le journal de la fille dans l'espoir de pouvoir chanter un papa bourré de fric. C'est justement à ce moment là que Timothy Dane entre en scène. Jeune homme, mais déjà chevroné investigateur privé, Dane aura pour mission de passer un marché avec Navarro pour obtenir de lui le fichu journal, tout cela en échange d'une grosse liasse de dollars. L'histoire commence à prendre une mauvaise tournure lorsque Dane, monte au premier étage de "El Blanco" et se heurte avec la dépouille mortelle de l'apprenti de chanteur, qui porte une sacrée quantité de plomb sous la peau. Le fin detective se rend compte cependant qu'il y a quelque chose qui ne marche pas avec le machabbé. Il semble qu'avant de descendre Navarro quelqu'un s'est donné la peine de lui administrer un très vilain passage à tabac...

Je vous quitte ici, tout en vous laissant la curiosité de connaître la suite d'un récit que tient sa dose d'émotions, un certain suspense et, qui plus est, un excellent cast de jolies filles aux curves séduisantes prêtes à répandre ses charmes dans le quatre coins de la mansion du milliardaire Mr. Rebow. Dans le style le plus hard-boiled du début des années cinquante, The Diary dégage du parfum charactéristique des meilleurs récits du genre. William Ard sait maîtriser les resources de la narration de façon que le lecteur ne manque le moindre détail de l'action.

Affiche publicitaire de la version espagnole du film d'Alfred Hitchcock, La Corde (1948), dont la campagne de promotion fut menée par William Ard, à l'époque employé de la Warner Bros.

En tant que connaisseur, d'après ses biographes, du territoire qu'il décrit dans ses romans, que ce soient les policiers vénaux, les hommes politiques corrompus où les mafieux italiens qui font mine de personnes décentes et de citoyens exemplaires lorsqu'on leur demande pour ses sales affaires, rien n'échappe à son regard impitoyable. Dans ce scénario, un Timothy Dane, très dans le genre du detective rocheux, qui encaisse des gnons de gars costauds avec autant d'aisance qu'il leur en livre, mais qui pourtant s'avère en même temps comme un type possedant un remarquable sens commun, dont les rares veines d'humeur aigu ne sont pas d'ailleurs à mépriser. Certes, un sérieux candidat à se mettre sur les honorables rangs du "top 30" des detectives privés de la plus noire des séries.


* * *

William Ard (1922-1960) signa quelques romans avec son nom authentique, bien que dans d'autres il préférera d'utiliser des noms de plume tels que Ben Kerr, Mike Moran, Thomas Wills et Jonas Ward, ce dernier dans la série de récits consacrés à l'aimable héros de ses westerns, Buchanan, auquel il va consacrer un très large nombre de narrations. Lou Largo et Danny Fontaine furent d'autres personnages crées par la plume de William Ard. Avant que le succès vienne, il gagnait sa croûte comme publiciste de la Warner Bros., où il fut responsable de mener la campagne de promotion du film Rope (La Corde, 1948) d'Alfred Hitchcock.


© Acotaciones, 2009, por la traducción y el texto original


jueves, 15 de octubre de 2009

MIKE ROSCOE - UNE TARTINE DE DÉCONFITURE

Mike Roscoe (seud.), Une tartine de déconfiture, Coll. "Série Noire", Gallimard, Paris, 1954

Como saben los seguidores más asiduos de Acotaciones, el nuestro es un blog que tiene por objeto contribuir a la difusión de la literatura popular a través, muchas veces, de un viaje sentimental en el tiempo. En esta línea se inscribe la entrada de hoy, consagrada a una de las colecciones del país vecino que mayor reconocimiento han obtenido a lo largo de los años. En efecto, la literatura policial en lengua francesa, ya sea autóctona o vertida del inglés ("américain", en el caso de los estadounidenses, rezan sus portadas), se agolpa en los anaqueles de mi memoria. En ellos ocupa un lugar de preferencia "Le livre de poche policier", derivada de "Le livre de poche", colección que M. Filippachi ideó a principios de los cincuenta con el fin de ofrecer al público los mejores títulos pasados y presentes, en edición económica pero decente, de la literatura francesa y universal. A ésta sigue en mis recuerdos, "Le masque" (la decana de las colecciones francesas), una selección de cuyos títulos comenzó a aparecer bajo la denominación de "Le club des masques", colección de la que es deudora nuestra "Selecciones de la Biblioteca Oro".

Cartel de La môme vert-de-gris (Bernard Borderie, 1953), basada en la novela de Peter Cheyney Poison Ivy (1937), con la que se inauguró la colección "Série Noire" de Gallimard. Fue traducida en castellano como Lemmy Caution.


Finalmente, se une a ambas la "Série Noire", con la que Gaston Gallimard introdujo en Francia la mayor parte de los relatos de autores americanos, llenos de tipos duros, policías corruptos, detectives privados sin escrúpulos, baby dolls y salomés del siglo XX, junto a otros personajes-tipo que configuran todo un género, la novela negra, que aún pervive hoy bajo nuevas formas, más acordes con los tiempos actuales. Dashiell Hammett, Ed McBain, Peter Cheyney, Horace McCoy, Chester Himes, Jim Thompson... ¿estos nombres les dicen algo? Por supuesto que sí. Son algunos de los príncipes de un género (plagado de subgéneros) basado en un estilo muy hard-boiled, directo, crudo, muchas veces agrio y siempre expresionista merced a sus claroscuros, que, entre otras cosas, atrajo muy pronto las miradas de los productores de cine, gracias a cuyo interés contamos hoy con obras maestras del celuloide. Fundada en 1945, la "Série Noire" adopta su formato más longevo, cubierta negra con títulos en amarillo, enmarcada en una orla blanca, en 1948, de la mano de Pablo Ruiz Picasso. En la actualidad, su fondo está constituido por más de dos mil títulos entre los que se cuentan algunos de los mejores relatos detectivescos del siglo XX.

Tanto hubiera dado que comenzásemos por éste libro que hoy presentamos como por cualquier otro, pues el resultado hubiera sido el mismo. La gran mayoría de los títulos de la colección son novelas cuya trama relativamente compleja y ritmo narrativo trepidante hacen las delicias del aficionado. Eso sí, el uso indiscriminado, pero indispensable, del argot por parte de los autores, obliga al lector a estar familiarizado con términos tales como bourrique, came, clebs, clope, gnôle, flingue, grisbi, macchabé, nigaud, piaule, schnouf, taule, valser, zigoto, zigouiller, por citar algunas de esas sonoras, vulgares, callejeras y bellas palabras de las que la lengua de Racine esta trufada. Bajo el seudónimo "Mike Roscoe", se esconden en realidad dos
investigadores privados, John Roscoe y Mike Russo, que en Une tartine de déconfiture (Slice of Hell, 1954) desarrollan una de las cinco aventuras que constituyen la serie de novelas dedicadas al personaje de Johnny April, detective de Kansas, inspirado en la figura del inmarcesible Mike Hammer.

Portada de la edición en tapa blanda (Signet Books) de Slice of Hell (Crown Publishers, New York, 1954), tercera de las novelas que componen la serie dedicada por Mike Roscoe al detective Johnny April.


Con trazos más gruesos y recursos narrativos menos logrados que los de Mickey Spillane, Roscoe consigue no obstante desarrollar aceptablemente una trama capaz de mantener la atención del lector. A pesar de expresar sus críticas sobre la predictibilidad de la trama y la poca verosimilitud de algunas de las expresiones de los personajes, el "blogger" James Reasoner, en su sección "libros olvidados", explica así porqué recomienda el libro: "... está escrito en un extraño, impactante estilo, al que uno tarda un poco en acostumbrarse, pero que resulta muy efectivo cuando lo consigues". Nada más cierto, pues la artificiosidad de los diálogos no está reñida con una relativa simplicidad que permite al lector seguir la trama sin dificultad, algo que no siempre sucede con las obras del género. Por otro lado, el protagonista transmite la suficiente confianza al lector como para adherirse, en la medida en que esto sea posible, a sus poco ortodoxos procedimientos y disparatada forma de actuar. No es Mike Hammer, pero Johnny April merece que se le reserve un lugar, aunque sea pequeño, en el elenco de famosos detectives de la literatura popular. Eso sí, en la sección de "detectives de provincias".

© Acotaciones, 2009